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metaleuse
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metaleuse

VIP-Blog de nirvanette
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  • Créé le : 05/05/2005 18:56
    Modifié : 22/06/2005 19:27

    Fille (16 ans)
    Origine : gironde
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    po......

    19/05/2005 22:31

    po......


    Plainte pour le quatrième centenaire d'un amour


    L'amour survit aux revers de nos armes
    Linceul d'amour à minuit se découd
    Les diamants naissent au fond des larmes
    L'avril encore éclaire l'époque où
    S'étend sur nous cette ombre aux pieds d'argile
    Jeunesse peut rêver la corde au cou
    Elle oublia Charles-Quint pour Virgile
    Les temps troublés se ressemblent beaucoup
    Abandonnant le casque et la cantine
    Ces jeunes gens qui n'ont jamais souri
    L'esprit jaloux des paroles latines
    Qu'ont-ils appris qu'ils n'auront désappris
    Ces deux enfants dans les buissons de France
    Ressemblent l'Ange et la Vierge Marie
    Il sait par coeur Tite-Live et Térence
    Quand elle chante on dirait qu'elle prie
    Je l'imagine Elle a les yeux noisette
    Je les aurai pour moi bleus préférés
    Mais ses cheveux sont roux comme vous êtes
    O mes cheveux adorés et dorés
    Je vois la Saône et le Rhône s'éprendre
    Elle de lui comme eux deux séparés
    Il la regarde et le soleil descendre
    Elle a seize ans et n'a jamais pleuré
    Les bras puissants de ces eaux qui se mêlent
    C'est cet amour qu'ils ne connaissent pas
    Qu'ils rêvaient tous deux Olivier comme Elle
    Lui qu'un faux amour à Cahors trompa
    Vêtu de noir comme aux temps d'aventure
    Les paladins fiancés aux trépas
    Ceux qui portaient à la table d'Arthur
    Le deuil d'aimer sans refermer leurs bras
    Quel étrange nom la Belle Cordière
    Sa bouche est rouge et son corps enfantin
    Elle était blanche ainsi que le matin
    Lyon Lyon n'écoute pas la Saône
    Trop de noyés sont assis au festin
    Ah que ces eaux sont boueuses et jaunes
    Comment pourrais-je y lire mon destin
    Je chanterai cet amour de Loyse
    Qui fut soldat comme Jeanne à seize ans
    Dans ce décor qu'un regard dépayse
    Qui défera ses cheveux alezan
    Elle avait peur que la nuit fût trop claire
    Elle avait peur que le vin fût grisant
    Elle avait peur surtout de lui déplaire
    Sur la colline où fuyaient les faisans
    N'aimes tu pas le velours des mensonges
    Il est des fleurs que l'on appelle pensées
    J'en ai cueilli qui poussaient dans mes songes
    J'en ai pour toi des couronnes tressé
    Ils sont entrés dans la chapelle peinte
    Et sacrilège il allait l'embrasser
    La foudre éclate et brûle aux yeux la sainte
    Le toit se fend les murs sont renversés
    Ce coup du ciel à jamais les sépare
    Rien ne refleurira ces murs noircis
    Et dans nos coeurs percés de part en part
    Qui sarclera les fleurs de la merci
    Ces fleurs couleurs de Saône au coeur de l'homme
    Ce sont les fleurs qu'on appelle soucis
    Olivier de Magny se rend à Rome
    Et Loyse Labé demeure ici
    Quatre cents ans les amants attendirent
    Comme pêcheurs à prendre le poisson
    Quatre cents ans et je reviens leur dire
    Rien n'est changé ni nos coeurs ne le sont
    C'est toujours l'ombre et toujours la mal'heure
    Sur les chemins déserts où nous passons
    France et l'Amour les mêmes larmes pleurent
    Rien ne finit jamais par des chansons

    Louis Aragon




     

     

    poesie

    19/05/2005 22:30

    poesie


    Est-ce ainsi que les hommes vivent (adaptation de Léo Ferré)


    Tout est affaire de décor
    Changer de lit changer de corps
    À quoi bon puisque c'est encore
    Moi qui moi-même me trahis
    Moi qui me traîne et m'éparpille
    Et mon ombre se déshabille
    Dans les bras semblables des filles
    Où j'ai cru trouver un pays.

    Coeur léger coeur changeant coeur lourd
    Le temps de rêver est bien court
    Que faut-il faire de mes jours
    Que faut-il faire de mes nuits
    Je n'avais amour ni demeure
    Nulle part où je vive ou meure
    Je passais comme la rumeur
    Je m'endormais comme le bruit.

    C'était un temps déraisonnable
    On avait mis les morts à table
    On faisait des châteaux de sable
    On prenait les loups pour des chiens
    Tout changeait de pôle et d'épaule
    La pièce était-elle ou non drôle
    Moi si j'y tenais mal mon rôle
    C'était de n'y comprendre rien

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent

    Dans le quartier Hohenzollern
    Entre La Sarre et les casernes
    Comme les fleurs de la luzerne
    Fleurissaient les seins de Lola
    Elle avait un coeur d'hirondelle
    Sur le canapé du bordel
    Je venais m'allonger près d'elle
    Dans les hoquets du pianola.

    Le ciel était gris de nuages
    Il y volait des oies sauvages
    Qui criaient la mort au passage
    Au-dessus des maisons des quais
    Je les voyais par la fenêtre
    Leur chant triste entrait dans mon être
    Et je croyais y reconnaître
    Du Rainer Maria Rilke.

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent.

    Elle était brune elle était blanche
    Ses cheveux tombaient sur ses hanches
    Et la semaine et le dimanche
    Elle ouvrait à tous ses bras nus
    Elle avait des yeux de faïence
    Elle travaillait avec vaillance
    Pour un artilleur de Mayence
    Qui n'en est jamais revenu.

    Il est d'autres soldats en ville
    Et la nuit montent les civils
    Remets du rimmel à tes cils
    Lola qui t'en iras bientôt
    Encore un verre de liqueur
    Ce fut en avril à cinq heures
    Au petit jour que dans ton coeur
    Un dragon plongea son couteau

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent.

    Louis Aragon, (interprétation de Léo Ferré)




     

     

    poesie

    19/05/2005 22:29

    poesie


    J'arrive où je suis étranger


    Rien n'est précaire comme vivre
    Rien comme être n'est passager
    C'est un peu fondre comme le givre
    Et pour le vent être léger
    J'arrive où je suis étranger

    Un jour tu passes la frontière
    D'où viens-tu mais où vas-tu donc
    Demain qu'importe et qu'importe hier
    Le coeur change avec le chardon
    Tout est sans rime ni pardon

    Passe ton doigt là sur ta tempe
    Touche l'enfance de tes yeux
    Mieux vaut laisser basses les lampes
    La nuit plus longtemps nous va mieux
    C'est le grand jour qui se fait vieux

    Les arbres sont beaux en automne
    Mais l'enfant qu'est-il devenu
    Je me regarde et je m'étonne
    De ce voyageur inconnu
    De son visage et ses pieds nus

    Peu a peu tu te fais silence
    Mais pas assez vite pourtant
    Pour ne sentir ta dissemblance
    Et sur le toi-même d'antan
    Tomber la poussière du temps

    C'est long vieillir au bout du compte
    Le sable en fuit entre nos doigts
    C'est comme une eau froide qui monte
    C'est comme une honte qui croît
    Un cuir à crier qu'on corroie

    C'est long d'être un homme une chose
    C'est long de renoncer à tout
    Et sens-tu les métamorphoses
    Qui se font au-dedans de nous
    Lentement plier nos genoux

    O mer amère ô mer profonde
    Quelle est l'heure de tes marées
    Combien faut-il d'années-secondes
    A l'homme pour l'homme abjurer
    Pourquoi pourquoi ces simagrées

    Rien n'est précaire comme vivre
    Rien comme être n'est passager
    C'est un peu fondre comme le givre
    Et pour le vent être léger
    J'arrive où je suis étranger

    Louis Aragon




     

     

    extrait d'elsa

    19/05/2005 22:28

    extrait d'elsa


    Extrait du recueil "Elsa"


    Tandis que je parlais le langage des vers
    Elle s'est doucement tendrement endormie
    Comme une maison d'ombre au creux de notre vie
    Une lampe baissée au coeur des myrtes verts

    Sa joue a retrouvé le printemps du repos
    O corps sans poids pose dans un songe de toile
    Ciel formé de ses yeux à l'heure des étoiles
    Un jeune sang l'habite au couvert de sa peau

    La voila qui reprend le versant de ses fables
    Dieu sait obéissant à quels lointains signaux
    Et c'est toujours le bal la neige les traîneaux
    Elle a rejoint la nuit dans ses bras adorables

    Je vois sa main bouger Sa bouche Et je me dis
    Qu'elle reste pareille aux marches du silence
    Qui m'échappe pourtant de toute son enfance
    Dans ce pays secret à mes pas interdit

    Je te supplie amour au nom de nous ensemble
    De ma suppliciante et folle jalousie
    Ne t'en va pas trop loin sur la pente choisie
    Je suis auprès de toi comme un saule qui tremble

    J'ai peur éperdument du sommeil de tes yeux
    Je me ronge le coeur de ce coeur que j'écoute
    Amour arrête-toi dans ton rêve et ta route
    Rends-moi ta conscience et mon mal merveilleux

    Louis Aragon




     

     

    poesie d'un extrait d'elsa

    19/05/2005 22:24

    poesie d'un extrait d'elsa


    Le fou d'Elsa (extrait 2)


    Un espion de Castille franchissant le Djebel Cholaïr As-Sadj parvient au dessus de Grenade

    Ô froide et brûlante à la fois pécheresse au corps de corail
    Ville des Juifs aux mille et trente tours dans tes rouges murailles
    Genoux talés percé d'aiguilles sourd de neige et l'âme en sang
    Je te découvre et tes jardins d'amandiers à l'ombre du Croissant
    Fille de Mahom sous ma robe j'apportais des clous
    Et l'arbre du Vrai Dieu comme la lettre d'un amant jaloux
    Te voilà terre philosophale à mes pieds d'où sort l'orange
    Et j'ai peur maintenant de trop bien comprendre les Mauvais Anges
    Séduit par l'attrait de l'enfer à retrouver l'Andalousie
    Je suis envahi tout à coup par un parfum d'apostasie
    Grenade à chair de violette et de jasmin dont le vent mène
    A moi comme de bains publics une anonyme odeur humaine
    Tel est le désir au ventre que j'ai de toi que je me dis
    Que pour connaître la senteur du bois il faut une incendie
    Et je ne te posséderai jamais autrement pour moi-même
    Je suis l'émissaire d'un Roi chargé de te dire qu'il t'aime
    Qu'il ira de force ou de gré te prendre bientôt dans ses bras
    Te serrer dans ses jambes d'or tant que le ciel en saignera
    Je ne vais pas te raconter ma longue et déplorable histoire
    Et pourquoi je flaire le vent quand je longe tes abattoirs
    Et de qui je suis le jouet Comment je ne m'appartiens plus
    Car ma vie est derrière moi Seul m'obéir m'est dévolu
    Il ne reste rien de ces jours ici qui furent ma jeunesse
    Et l'écuelle est renversée où nul n'a bu le lait d'ânesse
    Je suis le fruit tombé de l'arbre et l'objet de perversion
    Taché talé honni jauni sali séché par le vent noir des passions
    J'ai joué mon ciel et mon sang j'ai brûlé mes jours et mon ombre
    J'ai payé d'une éternité la saison de mes plaisirs sombres
    J'ai roulé l'image de Dieu dans la boue de l'ignominie
    Et dans mon propre cauchemar c'est moi qui moi-même punis
    C'est dans mon miroir que je lis le roman de mes propres crimes
    Devenu mon propre bourreau devenu ma propre victime
    Prisonnier de ce que j'ai fait prisonnier de ce que je fus
    Et chaque pas m'est pour le pire à quoi je n'ai droit au refus
    La calomnie est mon devoir la corruption mon système
    Qui je veux perdre je noirci du fard de mes propres blasphèmes
    Du stupre caché de mes nuits du sang que répandit ma main
    Soldat de cette guerre affreuse où le mal est le seul chemin
    Je suis venu voir ici le défaut des murs les lieux d'échelle
    Et dans l'âme des gens la brèche et l'heure où dort la sentinelle
    Il faut sonder le désespoir frapper où l'homme sonne creux
    Qui tremble perdre sa richesse ou celui qui est malheureux
    Faire lever l'ambition dans les pâtures subalternes
    Semer au créneau l'incrédulité soudoyer la poterne
    J'épongerai l'étoile au ciel je couperai sa gorge au cri
    Et seuls les chevaux remueront vaguement dans les écuries
    Mais vertige de ta beauté quand j'ouvre ta ceinture d'arbres
    Je trahis mon maître et la Croix dans tes cours d'ombrage et de marbre
    Je perds le Dieu de mon baptême à l'eau fraîche de tes vergers
    Sur la musique de mon c?ur il n'est plus que mots étrangers
    Sur les pentes du Cholaïr je suis comme l'infant Sanchol
    Qui rasa sa tête et changea pour Chandja son nom d'Espagnol
    Pour cela nul ne sait quel fruit parricide il avait mordu
    Ni si vraiment c'est pour quelques maravédis qu'il s'est vendu
    Moi c'est une façon de langueur qui corrompt l'air de ma narine
    Mon ombre n'est plus sur mes pas mon c?ur n'est plus dans ma poitrine
    Seigneur mon Dieu pardonnez-moi de vous préférer ce vin doux
    Et le parjure est sur ma langue et je vous renonce à genoux
    Et je frémis comme l'incestueux dans les bras de sa mère
    Car cela ne se peur terminer que dans une terre amère
    La jouissance même est pour lui sa honte et son dénuement
    De quelque côté qu'il se tourne il y trouve son châtiment
    Et je suis pire que celui qui profane sa propre souche
    Moi qui trahis ma trahison et qui mens à ma propre bouche
    En désaccord l'âme et la main par une infâme comédie
    Mêlant la mort et le baiser les péchés et le paradis
    Déjà je vois la gorge à l'air rouler dans d'autres bras la ville
    Et de sa chair il adviendra comme de Cordoue et de Séville
    Où les paroles du Coran se barrent de mots en latin
    Et chaque rue ivre et sanglante est devenue une putain
    Que baisent des soldats heureux proférant des jurons étranges
    Pour qui toute nuit désormais aura le parfum de l'orange
    Ils promèneront avec eux un carnaval de dieux géants
    Et le suaire et la cagoule et le feu pour les mécréants
    Ils installeront leur chenil au seuil des palais almohades
    Et mettront leur linge à sécher sur le visage de Grenade

    Louis Aragon




     

     

    poesie

    19/05/2005 22:23

    poesie


    Bierstube Magie allemande


    Bierstube Magie allemande
    Et douces comme un lait d'amandes
    Mina Linda lèvres gourmandes
    qui tant souhaitent d'être crues
    A fredonner tout bas s'obstinent
    L'air Ach du lieber Augustin
    Qu'un passant siffle dans la rue

    Sofienstrasse Ma mémoire<
    Retrouve la chambre et l'armoire
    L'eau qui chante dans la bouilloire
    Les phrases des coussins brodés
    L'abat-jour de fausse opaline
    Le Toteninsel de Boecklin
    Et le peignoir de mousseline
    qui s'ouvre en donnant des idées

    Au plaisir prise et toujours prête
    O Gaense-Liesel des défaites
    Tout à coup tu tournais la tête
    Et tu m'offrais comme cela
    La tentation de ta nuque
    Demoiselle de Sarrebrück
    Qui descendais faire le truc
    Pour un morceau de chocolat

    Et moi pour la juger que suis-je
    Pauvres bonheurs pauvres vertiges
    Il s'est tant perdu de prodiges
    Que je ne m'y reconnais plus
    Rencontres Partances hâtives
    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent
    Comme des soleils révolus

    Tout est affaire de décors
    Changer de lit changer de corps
    A quoi bon puisque c'est encore
    Moi qui moi-même me trahis
    Moi qui me traîne et m'éparpille
    Et mon ombre se déshabille
    Dans les bras semblables des filles
    Où j'ai cru trouver un pays

    Coeur léger coeur changeant coeur lourd
    Le temps de rêver est bien court
    Que faut-il faire de mes jours
    Que faut-il faire de mes nuits
    Je n'avais amour ni demeure
    Nulle part où je vive ou meure
    Je passais comme la rumeur
    je m'endormais comme le bruit

    C'était un temps déraisonnable
    On avait mis les morts à table
    On faisait des châteaux de sable
    On prenait les loups pour des chiens
    Tout changeait de pôle et d'épaule
    La pièce était-elle ou non drôle
    Moi si j'y tenait mal mon rôle
    C'était de n'y comprendre rien

    Dans le quartier Hohenzollern
    Entre la Sarre et les casernes
    Comme les fleurs de la luzerne
    Fleurissaient les seins de Lola
    Elle avait un coeur d'hirondelle
    Sur le canapé du bordel
    Je venais m'allonger près d'elle
    Dans les hoquets du pianola

    Elle était brune et pourtant blanche
    Ses cheveux tombaient sur ses hanches
    Et la semaine et le dimanche
    Elle ouvrait à tous ses bras nus
    Elle avait des yeux de faïence
    Et travaillait avec vaillance
    Pour un artilleur de Mayence
    Qui n'en est jamais revenu

    Il est d'autres soldats en ville
    Et la nuit montent les civils
    Remets du rimmel à tes cils
    Lola qui t'en iras bientôt
    Encore un verre de liqueur
    Ce fut en avril à cinq heures
    Au petit jour que dans ton coeur
    Un dragon plongea son couteau

    Le ciel était gris de nuages
    Il y volait des oies sauvages
    Qui criaient la mort au passage
    Au-dessus des maisons des quais
    Je les voyais par la fenêtre
    Leur chant triste entrait dans mon être
    Et je croyais y reconnaître
    Du Rainer Maria Rilke

    Louis Aragon, Le Roman inachevé, Poèsie/Gallimard, Paris, 1980, pages 72 à 75.




     

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